Il fallait s’en douter, lorsqu’un secteur est en pleine croissance, l’offre accroie rapidement. Et sur le marché du calendrier de l’Avent, un produit saisonnier dont les ventes se déroulent de Septembre à Novembre, saisir l’opportunité demande une réactivité immédiate pour ne pas rater le coche !
Conséquence, +100 nouvelles marques s’immiscent chaque année sur ce marché en espérant bien se faire une petite place !
Initialement dominé par les acteurs traditionnels du chocolat comme Kinder, Lindt ou Ferrero, ce segment a vu l’arrivée de nombreux nouveaux entrants cherchant à profiter de cet engouement.
Aujourd’hui, on retrouve des calendriers de l’Avent dans des domaines aussi divers que la beauté (Clarins, Mademoiselle Bio, Sephora…), la mode (Asos, Zalando…), les jouets (Playmobil, Lego…), la décoration (Maisons du Monde…), le bien-être (Rituals, Sabon…) sans oublier la gastronomie (Comtesse du Barry; Bonne Maman…)
Mais ce qui est le plus étonnant ce ne sont pas que ces grandes marques (et groupes) qui intègrent ce marché, c’est que de plus petites enseignes viennent elles aussi s’immiscer pour fidéliser leur clientèle et capter de nouveaux consommateurs !
Le cas est flagrant avec les artisans et produits locaux : saucisson, miel, biscuit, foie gras sans oublier le fromage et la bière ! les calendriers de l’Avent artisanaux, loin d’habitude des tendances marketing; débarquent sur ce marché où des milliers d’euros sont dépensés chaque jour en publicité et communication par les grandes marques ! Et ça marche !
« L’engouement pour ces produits n’a jamais été aussi fort ! »
Et pour beaucoup de secteurs, pour ne pas dire tous, le nombre d’acteurs a doublé voire triplé. En 2022 il existait 3 calendriers de l’Avent Erotique, aujourd’hui ils sont plus de 15 ! Idem pour la bière; les bijoux; le vin; les chocolats…
Face au potentiel commercial de ces produits d’impulsion, légitimé et porté par le facteur de “tradition” (et donc qui crée de l’affect); la concurrence devrait encore s’accentuer ces prochaines années.
Cette diversification de l’offre répond aux attentes de consommateurs en quête de nouveauté et d’originalité.
Chaque marque rivalise de créativité pour proposer un calendrier à son image, misant sur des packagings premium, des surprises exclusives et des collaborations inédites pour se démarquer.
Mais cet appétit des marques pour les calendriers de l’Avent s’explique surtout par l’important potentiel financier en fin d’année. Vendus à des prix souvent supérieurs à 50€, ils représentent un enjeux économique considérable sur une période courte, juste avant Noël. Les éditions limitées et les réassorts s’arrachent comme des petits pains.
Si autrefois le secteur était dominé largement par des marques telles que Ferrero, Lego ou encore Playmobil, les premiers à s’être intéressés et impliqués dans ce type de produit) on ne peut que constater que ces derniers ne sont plus les seuls ! Pour autant par exemple Kinder, propriété du groupe Ferrero, ne connaît pas une chute des ventes. Depuis 2019, l’entreprise enregistre même une hausse de 3 % en moyenne par an sur ses ventes. De quoi se laisser penser que le marché n’est pas encore à saturation et qu’il reste de la place pour de nouveaux acteurs .